Loi sur la diffamation votée au Sénat - Comprendre les enjeux.
Le manque de préparation de certains journalistes, leur cupidité et la recherche de notoriété qui caractérisent leurs prises de position, sont des éléments susceptibles de destabiliser la société haïtienne. Le souci premier: attirer les projecteurs sur soi par n'importe quel moyen, dans le but d'établir des liens avec des élites économique et politique, sources de corruption et d'enrichissement illicite.
Nombre de ceux qui cherchent à saboter cette loi sur la diffamation sont des journalistes sans préparation, qui sont devenus notoires sur la base de leurs seuls audace, grande gorge et appartenance à un réseau bien donné. Ils ont peur d'une quelconque loi qui exigerait une formation académique et de l'éthique, dans l'exercice de cette profession. Cela risquerait de marquer le crépuscule de la corruption, de l'indécence, de l'ignorance, du faire-semblant et du faux dans l'exercice du métier de journaliste en Haïti.
De même que toute tentative du pouvoir politique de baillonner la presse doit être combattue jusqu'à la dernière rigueur, faire de l'agitation politique et poser des actes illicites sous le couvert de l'exercice de la profession de journaliste est honteux; il faut s'y opposer. On en souffre trop.
La loi sur la diffamation mérite le support des citoyens honnêtes même si elle doit être suivie d'une autre loi relative à l'obligation faites aux intitutions publiques de fournir toutes les informations sollicitées par un journaliste, sur simple requête. La liberté de la presse doit-être garantie, peu importe l'équipe politique au pouvoir.
GJM
