Ainsi parla Zarathoustra - Friedrich Nietzsche – Résumé-
“Tous les Dieux sont morts.
Nous voulons maintenant que le surhumain vive. Que ceci soit un jour au grand
midi notre dernière volonté” (zarathoustra).
Un résumé des
grandes idées de Nietzsche, par chapitre.
Par:
Guillaume Jean-Mary, ing.
L'homme est quelque chose qui doit-être surmontée. Il est une dérision, une
honte douloureuse pour le surhumain. Le surhumain est le sens de la Terre.
"Ne croyez pas à ceux qui vous parlent d'espoir supra-terrestre. Ce sont
des empoisonneurs, des moribonds, qu'ils le sachent ou non. Autrefois, le
blasphème envers Dieu était le plus grand
blasphème. Maintenant, Dieu est mort et, avec lui, sont morts ses blasphémateurs.
Pitié, raison, vertu, justice, votre âme n'est-elle pas pauvreté, ordure et
pitoyable contentement de soi-même. Je vous enseigne le surhumain".
L'homme est une
corde tendue entre la bête et le surhumain, une corde sur l'abime. Il est
dangereux de regarder en arrière. L'homme est un pont et non un but. Ce qu'on
peut aimer en l'homme c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime celui qui
chatie son Dieu parce qu'il aime son Dieu.
Le travail est une
distraction. Il n'y a ni diable ni enfer. Ton âme sera morte plus vite encore
que ton corps. Ne crains donc plus rien. Qui donne à boire et à manger
réconforte son âme. Je marcherais mon but, je suis la route.
Chapitre
1- Les 3 métamorphoses de l'esprit.
De l'esprit au
chameau, du chameau au lion et du lion à l'enfant. Le sommeil est le maitre des
vertus (Zarathoustra). Evitez tous ceux qui dorment mal et qui sont éveillés la
nuit. Dix fois dans la journée, il te faut rire et être joyeux. Il faut avoir
toutes les vertus pour bien dormir. Envoyez dormir à temps les vertus
elles-mêmes. Faites la paix avec Dieu et le diable du voisin.
GJM
Chapitre 2- Les hallucinés de
l'arrière-monde.
Zarathoustra voit
le monde comme l'oeuvre d'un Dieu souffrant et tourmenté, fait de la folie
humaine. Ce sont des fantômes. Ces arrières-mondes sont créés par la souffrance
et l'impuissance. La fatigue pauvre et ignorante qui ne veut même plus vouloir,
c'est elle qui crée tous les dieux et les arrières-mondes.
Ce furent des
malades et des décrépis qui méprisèrent le corps et la Terre et, qui
inventèrent les choses célestes et les gouttes de sang rédempteur. La voie du
corps guéri, sain, complet; c'est une voie plus loyale et plus pure. Le comtempteur
du corps n'est pas un pont sur le surhumain. Le soi règne et domine le moi.
Derrière tes sentiments et tes pensées se tient un maitre plus puissant. Il
s'appelle "soi". Ton soi habite ton corps, il est ton corps. Ton soi
rit de ton moi. Le soi créateur créa par lui-même l'estime, le mépris, la joie
et la peine. Le corps créateur créa pour lui-même l'esprit, comme une main de
sa volonté.
Chapitre 3- Des joies et des
passions.
Toutes tes passions
finiront par devenir des vertus; tous tes démons, des anges. Quand tu as du
bonheur, tu as une vertu et tu passes plus facilement sur le pont. Je ne veux
point le bien tel le commandement d'un Dieu, une nécessité qui ne me soit point
un indicateur vers des terres supérieures et vers des paradis. C'est une vertu
terrestre que j'aime. Chaque vertu est jalouse d'une autre vertu. Tu périras
par tes vertus.
Chapitre 4- Du pâle criminel.
Le criminel veut
faire souffrir avec ce qui le fait souffrir. Je voudrais que les hommes bons
aient une folie et périssent comme ce pauvre criminel. Vraiment, je voudrais que
cette folie sape la vérité, la fidélité et la justice. Mais, leur vertu
consiste à vivre longtemps dans un misérable contentement de soi.
Chapitre 5- Lire et écrire: écrire
avec du sang.
Le sang est esprit.
Celui qui connait le lecteur ne fait rien pour le lecteur. Il y a toujours un
peu de raison dans l'amour. Il y a toujours un peu de raison dans la folie. Je
regarde en bas parce que je suis élevé. La sagesse est femme, elle ne peut
aimer qu'un guerrier. Ce n'est pas par la colère, mais par le rire que l'on
tue.
Chapitre 6- De l'arbre sur la
montagne.
L'homme noble veut créer quelque chose de neuf et
une nouvelle vertu. L'homme bon désire les choses vieilles et que les choses
vieilles soient conservées. Mais, le danger de l'homme noble est qu'il devienne
insolent, railleur et destructeur.
Chapitre 7- Des
prédicateurs de la mort (la vie éternelle)
Les prédicateurs de la mort apprennent la doctrine de la fatigue et du
renoncement. La luxure est un péché. Pourquoi enfanter encore? Ils veulent se
débarasser de la vie.
Chapitre 8- De
la guerre et des guerriers.
Je ne vous conseille pas le travail, mais la lutte. Je ne vous conseille
pas la paix, mais la victoire. Que votre travail soit une lutte. Que votre paix
soit une victoire. Vous devez chercher votre ennemi et faire votre guerre. Vous
devez aimer la paix comme un moyen de guerre nouvelle. C'est la bonne guerre
qui sanctifie toute cause. Ce n'est pas votre pitié, mais votre bravoure qui
sauvera la victime.
On ne peut se taire et rester tranquille que lorsqu'on a des flêches et en
arc. Autrement, on bavarde et on lutte. La guerre et le courage ont fait plus
de grande cause que l'amour du prochain. Etre brave, voilà ce qui est bien.
Vous ne devez avoir d'ennemi que pour haïr, mais non pas pour le mépriser. Vous
devez être fier de votre ennemi. Alors, les succès de votre ennemi seront vos
succès. La révolte est la noblesse de l'esclave. Un bon guerrier préfère
"tu dois" à "je veux". L'homme est quelque chose qui doit
être surmontée.
Chapitre 9- De
la nouvelle idole: L’Etat: La mort des peuples.
L’Etat est le plus froid de tous les monstres
froids, ce qui tend des pièges au plus grand nombre. Mêmes ses entrailles sont
falsifiées. Chaque peuple a son langage du bien et du mal. La nouvelle idole
veut tout vous donner si vous l’adorez. L’Etat est partout où tous absorbent
des poisons.: les bons et les mauvais. L’Etat ou le long suicide de tous
s’appelle “la vie”. L’Etat est l’invention d’une mort pour le grand nombre et
qui se vante d’être la vie. Là où finit l’Etat, là seulement commence l’homme
qui n’est pas superflu. Celui qui possède peu est d’autant moins possédé. Béni
soit la petite pauvreté.
Ainsi parla
Zarathoustra/Nietzsche – Résumé. Par: Guillaume
Jean-Mary, ing.
Chapitre 10 - Des
mouches de la place publique.
Tout ce qui est grand se passe loin de la place
publique et de la gloire. Tout ce qui fait réfléchir devient suspect. Dans le
monde, les meilleures choses ne valent rien sans quelqu’un qui les représente.
Le comédien a de l’esprit, mais peu de conscience de l’esprit. Il croit
toujours à tout ce fait obtenir les meilleurs effets. La place publique est
pleine de bouffons tapageurs. Jamais la vérité n’a été se pandre aux mains des
intransigeants. Ces bouffons sont des flatteurs et des pleurants, rien de plus.
Ils bourdonnent autour de toi. Tu dis qu’ils sont innocents de leur petite
existence, mais leur âme étroite pense que toute grande existence est coupable.
Ce n’est pas destiné d’être une chasse-mouche.
Chapitre 11- De
la chasteté: la chasteté n’est pas une vanité.
Chapitre 12- De
l’ami: Camarade.
En son ami, on doit voir son meilleur ennemi.
Pour un solitaire, l’ami est toujours un 3ème. Tu ne dois pas vouloir tout
voir. Il faut que la compassion envers ton ami se câche une rude enveloppe. La
femme n’est pas encore capable d’amitié parce qu’elle est une esclave et un
tyran. Elle a un aveuglément contre tout ce qu’elle n’aime pas.
Chapitre 13- De
l’amour du prochain.
Vous invitez un témoin quand vous voulez dire du
bien de vous-même. Vous trompez le prochain sur vous-même. La fuite du prochain
est l’amour du voisin. Votre amour du prochain est votre amour de vous-même. Je
vous conseille l’amour du lointain. Je ne vous conseille pas le procahin, mais
l’ami.
Ainsi parla
Zarathoustra/Nietzsche – Résumé. Par: Guillaume
Jean-Mary, ing.
Chapitre 14- Des
voix du créateur.
Celui qui cherche se perd facilement lui-même.
Tout isolement est une faute. Celui qui plane dans les airs est celui que l’on
déteste le plus. Efforces-toi d’être juste envers ceux qui te méprisent.Peux-tu
paraitre petit aux yeux des envieux? Gardes-toi des bons et des justes, ils
aiment à crucifier qui s’inventent leurs propres vertus. Ils haïssent le
solitaire. Gardes-toi de la sainte simplicité, tout ce qui ne lui est pas
simple est impie. Gardes-toi des accès de ton amour. Il y a des hommes à qui tu
ne dois pas donner la main, mais seulement la patte. Mais, je veux que ta patte
aie aussi des griffes. Mais, le plus dangereux ami que tu puisses rencontrer
sera encore toi-même. Solitaire, tu suis le chemin qui mène à toi-même. Comment
voudrais-tu te renouveler sans t’être réduit en cendres? Tu suis le chemin du
créateur et veux te créer un Dieu de tes 7 démons. Comment l’amant saurait-il
parler de l’amour celui qui ne devait pas précisément ce qu’il aimait. J’aime
celui qui veut créer plus haut que lui et qui périt aussi.
Chapitre 15- La
vieille et la jeune femme.
Chez la femme, tout est une énigme. Mais, il y a
un mot à toute énigme. Ce mot est “grossesse”. L’homme est pour la femme un
moyen. Dans tout homme se trouve un enfant, un enfant qui veut jouer.
Au fond du coeur, l’homme n’est que méchant. Au
fond du coeur, la femme est mauvaise. L’âme de la femme est surface. Mais,
l’âme de l’homme est profonde. La femme presse la puissance de l’homme, mais
elle ne la comprend pas. Tu vas chez les femmes, n’oublie pas le fouet.
Chapitre 16- La morsure de la
vipère.
Les bons et les justes m’appelleront le
destructeur de la morale. Mon histoire est immorale. Si vous avez un ennemi, ne
lui rendez pas le bien pour le mal car, il en serait humilié. Démontrez-lui au
contraire qu’il vous a fait du bien et, plutôt que d’humilier, mettez-vous en
colère. Lorsqu’on vous maudit, maudissez plutôt de votre côté.
Celui qui n’est opprimé que par l’injustice est
affreux à voir. Injustice partagée est demi-droit. Celui qui peut porter la
justice peut prendre l’injustice sur lui. Il est plus humain de se venger un
peu que de s’abstenir de la vengeance. Il est plus noble de se donner tort que
de garder raison.
“Sur celui qui veut être juste jusqu’au fond de
l’âme, le mensonge devient philanthropie. Gardez-vous d’offenser le solitaire.
Mais, si vous l’avez offensé, tuez-le aussi”.
Chapitre 17- De l’enfant et du
mariage.
Restect mutuel, c’est le mariage. Beaucoup de
courtes folies, c’est ce que vous appelez “Amour”. Il y a toujours de
l’amertume dans le calice de l’amour, même dans le calice de votre meilleur
ami. Et, votre mariage met fin à beaucoup de courtes folies pour une longue
sottise.
Chapitre 18- De
la mort volontaire.
“Meurs à temps”, voilà ce qu’enseigne
Zarathoustra. Celui qui n’a jamais vécu à temps ne saurait mourir à temps.
Qu’il ne soit jamais né. L’accomplisseur meurt de sa mort. Mourir au combat est
répandre une grande âme. Celui qui a un but et un héritier veut, pour un but et
un héritier, mourir à temps”. Une bouche édentée n’a plus droit à toutes les
vérités. “ Quand on est jeune très tard, on reste jeune très longtemps.”.
Chapitre 19- De
la vertu qui donne.
Une vertu qui donne est la plus haute vertu.
L’esprit est pour le corps le héros des luttes et des victoires du corps, son
compagnon et son écho. Tous les noms du bien et du mal sont des symboles. Ils
n’expriment point; ils font signes et, fou qui veut leur demander la
connaissance.
“En vérité, la Terre deviendra un jour un lieu de
guérison”. L’homme qui cherche de la connaissance ne doit pas non seulement
savoir aimer ses ennemis, mais haïr ses amis. On n’a que peu de reconnaissance
pour un maitre quand on reste toujours élève”.
GJM
5/17