Karl Marx et Max Weber: Deux compréhensions différentes de l'organisation de la société - Résumé.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

KARL MARX:

1- Les classes sociales sont déterminées par le mode de production qui lui-même est caractérisé par l’économie et le système capitaliste.

2- Les rapports de production vont déterminer au moins 2 classes : la bourgeoisie et les prolétaires.
2-1- La bourgeoisie qui possède les moyens de production
2-2- Les prolétaires qui vendent leur force de travail qui est la clase en soi, ayant la même condition de vie.
Classe en soi : Conscience de classe

3- Les classes sociales sont obligatoirement antagonistes parce que leurs intérêts sont contradictoires. Ce qui donne lieu à la classe pour soi.

Pour Karl Marx, ce n’est pas la conscience des individus qui détermine leur existence, mais leur existence qui détermine leur conscience. Pour lui, l’économie est à la base du social.
Marx est un matérialiste. Pour lui, la démocratie est le pouvoir de l’argent en mouvement. Il faudrait abolir l’argent et l’Etat. Depuis la révolution néolithique, l’homme ne vit plus la vie.

MAX WEBER

Selon Max Weber, il y a 3 dimensions dans la stratégie sociale.
1- L’ordre économique, à travers les classes sociales réparties en :
a) Propriétaires, agriculteurs, chefs d’entreprise, rentiers..
b) Les non propriétaires (prolétaires) représentés par la classe moyenne qui ont la capacité d’accéder aux biens.

2- L’ordre social, à travers un groupe de statuts réparti en :

a) Honneur ou prestige
b) Style de vie et de consommation semblables
c) Conscience et valeurs communes

3- L’ordre politique, à travers les partis et groupes politiques qui ont fait la conquête du pouvoir d’Etat ou d’organisations.

Selon Marx, la classe sociale est une division d’ordre économique regroupant des individus qui ont des capacités similaires à se procurer les biens et les services. Les groupes de statuts sont représentés par un groupe social partageant un même niveau de prestige social et qui adoptent un même style de vie.

GJM

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Platon et Sartre: Un résumé de leurs idées de l'homme, l'éducation, la conscience, l'existence et l'enfer.

Par : Guillaume Jean-Mary, ing.

PLATON

1- Le sophisme enseigne et promet le succès par l’habileté, la séduction et la flatterie.
2- L’homme est la mesure de toute chose
3- Nul n’est méchant volontairement.
4- L’éducation doit permettre à l’âme de parvenir à la lumière.

SARTRE

1- La conscience n’est pas une chose ; c’est une non-chose. Elle n’est pas, elle existe. Elle est toujours tournée vers le dehors
2- L’existence précède l’essence.
3- L’enfer, c’est les autres.
4- L’idée que la conscience claire est quelque chose qui ressemble au sommet de l’iceberg est la vérité.
5- La vérité est que l’inconscient c’est ce qu’on appelle les arrières-mondes.
6- Déconstruction: critique des illusions, de la généalogie.
7- L’inconscient est déterminant par rapport à la conscience.
8- On ne saisit jamais une cause première ; la généalogie fait apparaitre l’inconscient câché.

GJM

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Descartes et Platon: Un résumé de leurs idées sur Dieu, l'homme et l'éducation.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

RENE DESCARTES

1- Descartes n’est pas né cartésien, il l’est devenu.
2- Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.
3- Ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien.
4- C’est proprement d’avoir les yeux fermés sans tâcher jamais de les ouvrir que de vivre sans philosophie.
5- Dieu existe; il est infini et parfait.

PLATON:   Sa vision de l'homme.

1- Le sophisme enseigne et promet le succès par l’habileté, la séduction et la flatterie.
2- L’homme est la mesure de toute chose
3- Nul n’est méchant volontairement.
4- L’éducation doit permettre à l’âme de parvenir à la lumière.

Arthur Schoppenhauer: Sa conception de l'univers, l'être, la souffrance, la vie et la mort. Résumé.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

ARTHUR SCHOPENHAUER:
1- L’univers entier n’est que représentation.

2- De même que notre œil produit le bleu, le rouge et le vert ; c’est notre cerveau qui produit le temps, l’espace et la causalité.
3- Nous sommes que des apparences. Le monde perçu n’est qu’un songe, une mise en scène de la raison suffisante.
4- Au-delà de tout ce qui se donne à notre représentation se câche une force unique : la volonté.
5- Tout désir nait d’un manque. Donc, il est souffrance.
6- Qui accroit sa science accroit sa douleur.
7- La mort ne tue pas ; elle efface l’individu, mais pas le vouloir-vivre qui est la seule réalité éternelle.
8- La vie c’est comme un pendule, de droite à gauche, de la souffrance à l’ennui. Un absolu non-être serait préférable.

GJM4/17

Friedrich Nietzsche - Généalogie de la morale. Résumé.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

FRIEDRICH NIETZSCHE  : 

Nietzsche cherche à retracé l’origine de nos conceptions morales. Selon lui, les valeurs prennent leur source dans la morale chrétienne que Nietzsche tient pour une morale de ressentiment, une morale d’esclaves dont il faut se libérer. La morale du surhomme sera aussi une morale de libération.

Nietzsche a structuré la "Généalogie de la morale" en 3 essais :
1- Dans : « du bien et du mal », Nietzsche oppose « la moralité du maitre » à la « moralité d’esclaves».
2- Dans le 2ème essai, Nietzsche identifie 2 traits majeurs de la morale d’esclaves : la culpabilité et la mauvaise conscience.
3- Le 3ème essai est dédié à la critique de l’ascétisme (dvpmt de la vertu) que Nietzsche voit comme étant l’expression d’une faiblesse, d’une volonté malade, incapable de se libérer des instincts d’obéissance.

GJM
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Friedrich Nietzsche: Par delà le bien et le mal. Résumé.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

FRIEDRICH NIETZSCHE:
1- La vérité est un mensonge qui ne dit pas. Elle est une femme donc, capricieuse, mensongère, volage. L’arbre de la femme est surface, superficielle.
2- La vérité : croyance fondamentale du métaphysicien, est la croyance aux oppositions de valeurs.
3- L’homme est pour la femme un moyen ; le but est toujours l’enfant.
4- Chez la femme, tout est une énigme.
5- En philosophie, les questions sont plus essentielles que les réponses. Faire la philosophie c’est rechercher les points d’interrogation.
6- Nietzsche récuse tout ce qui ne peut pas faire l’objet de doute.
7- La pensée consciente est menée par ses instincts. Elle nous laisse l’illusion que nous sommes conscients de nos actes.
8- L’homme veut 2 choses : le danger et le jeu. Il veut la femme parce qu’elle est un jeu dangereux.

GJM

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Friedrich Nietzsche: Un résumé de ses grandes idées.

Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

FRIEDRICH NIETZSCHE:  

- Critique du Nihilisme
- Déconstruction des idoles
1- Il n’y a que la volonté de puissance ; le reste n’est que les formes prises par la volonté de puissance.
2- Toute fiction est un avoeu.
3- Toute autobiographie est un masque.
4- L’interprétation est infinie.
5- Toute philosophie est une façade (généalogie). Toute philosophie dissimule une autre philosophie (généalogie).

6- Toute opinion est une cachette. Toute parole peut être un masque et, il n’y a pas de démasquer définitivement un masque (généalogie).

7- Il n’y a pas de fait, mais que des interprétations. Il n’y a pas de vérité, mais des perspectives.
8- Le sage est celui qui parvient à se réconcilier avec le présent, le réel (Amor Fati). Il est celui qui parvient à regretter un peu moins, à espérer un peu moins et à aimer un peu plus (Amor Fati). 

9- Le passé n’est plus, le futur n’est pas encore ; seul le présent est réel.

10- A force d’espérer, nous finirons par manquer notre vie. 

11- Deux grands maux tirent les humains vers l’arrière : le passé qui est la source de la nostalgie et l’avenir qui est la source de culpabilité et de remord.

12- La déconstruction des idoles est la condition nécessaire de l’amour du présent, du réel, d’ici-bas.
13- L’avant-gardiste est avant tout un solitaire par rapport à la masse et au troupeau.
14- Etre c’est être perçu.
15- La theoria (divine) est remplacée par la Généalogie alors que la morale est remplacée par le Grand style.
16- La généalogie se définit comme étant l'inconscient câché, les arrières-mondes, l’invisible.

GJM
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