Wednesday, May 3, 2017

Ainsi Parla Zarathoustra/Nietzsche - Résumé . Par : Guillaume Jean-Mary, ing.

Ainsi parla Zarathoustra - Friedrich Nietzsche – Résumé-  
“Tous les Dieux sont morts. Nous voulons maintenant que le surhumain vive. Que ceci soit un jour au grand midi notre dernière volonté” (zarathoustra).


Un résumé des grandes idées de Nietzsche, par chapitre.
Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

L'homme est quelque chose qui doit-être surmontée. Il est une dérision, une honte douloureuse pour le surhumain. Le surhumain est le sens de la Terre. "Ne croyez pas à ceux qui vous parlent d'espoir supra-terrestre. Ce sont des empoisonneurs, des moribonds, qu'ils le sachent ou non. Autrefois, le blasphème envers Dieu était le plus grand blasphème. Maintenant, Dieu est mort et, avec lui, sont morts ses blasphémateurs. Pitié, raison, vertu, justice, votre âme n'est-elle pas pauvreté, ordure et pitoyable contentement de soi-même. Je vous enseigne le surhumain".
L'homme est une corde tendue entre la bête et le surhumain, une corde sur l'abime. Il est dangereux de regarder en arrière. L'homme est un pont et non un but. Ce qu'on peut aimer en l'homme c'est qu'il est un passage et un déclin. J'aime celui qui chatie son Dieu parce qu'il aime son Dieu.
Le travail est une distraction. Il n'y a ni diable ni enfer. Ton âme sera morte plus vite encore que ton corps. Ne crains donc plus rien. Qui donne à boire et à manger réconforte son âme. Je marcherais mon but, je suis la route.

Chapitre 1- Les 3 métamorphoses de l'esprit.
De l'esprit au chameau, du chameau au lion et du lion à l'enfant. Le sommeil est le maitre des vertus (Zarathoustra). Evitez tous ceux qui dorment mal et qui sont éveillés la nuit. Dix fois dans la journée, il te faut rire et être joyeux. Il faut avoir toutes les vertus pour bien dormir. Envoyez dormir à temps les vertus elles-mêmes. Faites la paix avec Dieu et le diable du voisin.
GJM

Chapitre 2- Les hallucinés de l'arrière-monde.
Zarathoustra voit le monde comme l'oeuvre d'un Dieu souffrant et tourmenté, fait de la folie humaine. Ce sont des fantômes. Ces arrières-mondes sont créés par la souffrance et l'impuissance. La fatigue pauvre et ignorante qui ne veut même plus vouloir, c'est elle qui crée tous les dieux et les arrières-mondes.
Ce furent des malades et des décrépis qui méprisèrent le corps et la Terre et, qui inventèrent les choses célestes et les gouttes de sang rédempteur. La voie du corps guéri, sain, complet; c'est une voie plus loyale et plus pure. Le comtempteur du corps n'est pas un pont sur le surhumain. Le soi règne et domine le moi. Derrière tes sentiments et tes pensées se tient un maitre plus puissant. Il s'appelle "soi". Ton soi habite ton corps, il est ton corps. Ton soi rit de ton moi. Le soi créateur créa par lui-même l'estime, le mépris, la joie et la peine. Le corps créateur créa pour lui-même l'esprit, comme une main de sa volonté.

Chapitre 3- Des joies et des passions.
Toutes tes passions finiront par devenir des vertus; tous tes démons, des anges. Quand tu as du bonheur, tu as une vertu et tu passes plus facilement sur le pont. Je ne veux point le bien tel le commandement d'un Dieu, une nécessité qui ne me soit point un indicateur vers des terres supérieures et vers des paradis. C'est une vertu terrestre que j'aime. Chaque vertu est jalouse d'une autre vertu. Tu périras par tes vertus.

Chapitre 4- Du pâle criminel.
Le criminel veut faire souffrir avec ce qui le fait souffrir. Je voudrais que les hommes bons aient une folie et périssent comme ce pauvre criminel. Vraiment, je voudrais que cette folie sape la vérité, la fidélité et la justice. Mais, leur vertu consiste à vivre longtemps dans un misérable contentement de soi.

Chapitre 5- Lire et écrire: écrire avec du sang.
Le sang est esprit. Celui qui connait le lecteur ne fait rien pour le lecteur. Il y a toujours un peu de raison dans l'amour. Il y a toujours un peu de raison dans la folie. Je regarde en bas parce que je suis élevé. La sagesse est femme, elle ne peut aimer qu'un guerrier. Ce n'est pas par la colère, mais par le rire que l'on tue.

Chapitre 6- De l'arbre sur la montagne.
L'homme noble veut créer quelque chose de neuf et une nouvelle vertu. L'homme bon désire les choses vieilles et que les choses vieilles soient conservées. Mais, le danger de l'homme noble est qu'il devienne insolent, railleur et destructeur.

Chapitre 7- Des prédicateurs de la mort (la vie éternelle)
Les prédicateurs de la mort apprennent la doctrine de la fatigue et du renoncement. La luxure est un péché. Pourquoi enfanter encore? Ils veulent se débarasser de la vie.

Chapitre 8- De la guerre et des guerriers.
Je ne vous conseille pas le travail, mais la lutte. Je ne vous conseille pas la paix, mais la victoire. Que votre travail soit une lutte. Que votre paix soit une victoire. Vous devez chercher votre ennemi et faire votre guerre. Vous devez aimer la paix comme un moyen de guerre nouvelle. C'est la bonne guerre qui sanctifie toute cause. Ce n'est pas votre pitié, mais votre bravoure qui sauvera la victime.
On ne peut se taire et rester tranquille que lorsqu'on a des flêches et en arc. Autrement, on bavarde et on lutte. La guerre et le courage ont fait plus de grande cause que l'amour du prochain. Etre brave, voilà ce qui est bien. Vous ne devez avoir d'ennemi que pour haïr, mais non pas pour le mépriser. Vous devez être fier de votre ennemi. Alors, les succès de votre ennemi seront vos succès. La révolte est la noblesse de l'esclave. Un bon guerrier préfère "tu dois" à "je veux". L'homme est quelque chose qui doit être surmontée.

Chapitre 9- De la nouvelle idole: L’Etat: La mort des peuples.
L’Etat est le plus froid de tous les monstres froids, ce qui tend des pièges au plus grand nombre. Mêmes ses entrailles sont falsifiées. Chaque peuple a son langage du bien et du mal. La nouvelle idole veut tout vous donner si vous l’adorez. L’Etat est partout où tous absorbent des poisons.: les bons et les mauvais. L’Etat ou le long suicide de tous s’appelle “la vie”. L’Etat est l’invention d’une mort pour le grand nombre et qui se vante d’être la vie. Là où finit l’Etat, là seulement commence l’homme qui n’est pas superflu. Celui qui possède peu est d’autant moins possédé. Béni soit la petite pauvreté.
Ainsi parla Zarathoustra/Nietzsche – Résumé.    Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

Chapitre 10 - Des mouches de la place publique.
Tout ce qui est grand se passe loin de la place publique et de la gloire. Tout ce qui fait réfléchir devient suspect. Dans le monde, les meilleures choses ne valent rien sans quelqu’un qui les représente. Le comédien a de l’esprit, mais peu de conscience de l’esprit. Il croit toujours à tout ce fait obtenir les meilleurs effets. La place publique est pleine de bouffons tapageurs. Jamais la vérité n’a été se pandre aux mains des intransigeants. Ces bouffons sont des flatteurs et des pleurants, rien de plus. Ils bourdonnent autour de toi. Tu dis qu’ils sont innocents de leur petite existence, mais leur âme étroite pense que toute grande existence est coupable. Ce n’est pas destiné d’être une chasse-mouche.

Chapitre 11- De la chasteté: la chasteté n’est pas une vanité.

Chapitre 12- De l’ami: Camarade.
En son ami, on doit voir son meilleur ennemi. Pour un solitaire, l’ami est toujours un 3ème. Tu ne dois pas vouloir tout voir. Il faut que la compassion envers ton ami se câche une rude enveloppe. La femme n’est pas encore capable d’amitié parce qu’elle est une esclave et un tyran. Elle a un aveuglément contre tout ce qu’elle n’aime pas.

Chapitre 13- De l’amour du prochain.
Vous invitez un témoin quand vous voulez dire du bien de vous-même. Vous trompez le prochain sur vous-même. La fuite du prochain est l’amour du voisin. Votre amour du prochain est votre amour de vous-même. Je vous conseille l’amour du lointain. Je ne vous conseille pas le procahin, mais l’ami.
Ainsi parla Zarathoustra/Nietzsche – Résumé.    Par: Guillaume Jean-Mary, ing.

Chapitre 14- Des voix du créateur.
Celui qui cherche se perd facilement lui-même. Tout isolement est une faute. Celui qui plane dans les airs est celui que l’on déteste le plus. Efforces-toi d’être juste envers ceux qui te méprisent.Peux-tu paraitre petit aux yeux des envieux? Gardes-toi des bons et des justes, ils aiment à crucifier qui s’inventent leurs propres vertus. Ils haïssent le solitaire. Gardes-toi de la sainte simplicité, tout ce qui ne lui est pas simple est impie. Gardes-toi des accès de ton amour. Il y a des hommes à qui tu ne dois pas donner la main, mais seulement la patte. Mais, je veux que ta patte aie aussi des griffes. Mais, le plus dangereux ami que tu puisses rencontrer sera encore toi-même. Solitaire, tu suis le chemin qui mène à toi-même. Comment voudrais-tu te renouveler sans t’être réduit en cendres? Tu suis le chemin du créateur et veux te créer un Dieu de tes 7 démons. Comment l’amant saurait-il parler de l’amour celui qui ne devait pas précisément ce qu’il aimait. J’aime celui qui veut créer plus haut que lui et qui périt aussi.

Chapitre 15- La vieille et la jeune femme.
Chez la femme, tout est une énigme. Mais, il y a un mot à toute énigme. Ce mot est “grossesse”. L’homme est pour la femme un moyen. Dans tout homme se trouve un enfant, un enfant qui veut jouer.
Au fond du coeur, l’homme n’est que méchant. Au fond du coeur, la femme est mauvaise. L’âme de la femme est surface. Mais, l’âme de l’homme est profonde. La femme presse la puissance de l’homme, mais elle ne la comprend pas. Tu vas chez les femmes, n’oublie pas le fouet.

Chapitre 16- La morsure de la vipère.
Les bons et les justes m’appelleront le destructeur de la morale. Mon histoire est immorale. Si vous avez un ennemi, ne lui rendez pas le bien pour le mal car, il en serait humilié. Démontrez-lui au contraire qu’il vous a fait du bien et, plutôt que d’humilier, mettez-vous en colère. Lorsqu’on vous maudit, maudissez plutôt de votre côté.
Celui qui n’est opprimé que par l’injustice est affreux à voir. Injustice partagée est demi-droit. Celui qui peut porter la justice peut prendre l’injustice sur lui. Il est plus humain de se venger un peu que de s’abstenir de la vengeance. Il est plus noble de se donner tort que de garder raison.
“Sur celui qui veut être juste jusqu’au fond de l’âme, le mensonge devient philanthropie. Gardez-vous d’offenser le solitaire. Mais, si vous l’avez offensé, tuez-le aussi”.

Chapitre 17- De l’enfant et du mariage.
Restect mutuel, c’est le mariage. Beaucoup de courtes folies, c’est ce que vous appelez “Amour”. Il y a toujours de l’amertume dans le calice de l’amour, même dans le calice de votre meilleur ami. Et, votre mariage met fin à beaucoup de courtes folies pour une longue sottise.

Chapitre 18- De la mort volontaire.
“Meurs à temps”, voilà ce qu’enseigne Zarathoustra. Celui qui n’a jamais vécu à temps ne saurait mourir à temps. Qu’il ne soit jamais né. L’accomplisseur meurt de sa mort. Mourir au combat est répandre une grande âme. Celui qui a un but et un héritier veut, pour un but et un héritier, mourir à temps”. Une bouche édentée n’a plus droit à toutes les vérités. “ Quand on est jeune très tard, on reste jeune très longtemps.”.

Chapitre 19- De la vertu qui donne.
Une vertu qui donne est la plus haute vertu. L’esprit est pour le corps le héros des luttes et des victoires du corps, son compagnon et son écho. Tous les noms du bien et du mal sont des symboles. Ils n’expriment point; ils font signes et, fou qui veut leur demander la connaissance.
“En vérité, la Terre deviendra un jour un lieu de guérison”. L’homme qui cherche de la connaissance ne doit pas non seulement savoir aimer ses ennemis, mais haïr ses amis. On n’a que peu de reconnaissance pour un maitre quand on reste toujours élève”.

GJM
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